Vers une adaptation en prises de vue réelles de Kingdom Come: Deliverance

En début d’année, Erik Barmack fondait son propre studio de production, Wild Sheep Content, après avoir fait ses armes chez Netflix comme vice-président en charge des programmes originaux internationaux de la plateforme de SVOD – ces programmes diffusés mondialement mais produits localement, comme La Casa De Papel en Espagne ou de Dark en Allemagne.

Chez Wild Sheep Content, Erik Barmack entend reproduire ce même modèle en produisant des contenus portés par une trame accessible internationalement, mais reposant sur une identité locale forte. Et manifestement, bon nombre de licences de jeu vidéo semblent réunir ces deux conditions.
Cet été, Wild Sheep Content obtenait ainsi par exemple les droits d’adaptation de la licence Yakusa de Sega et selon Variety, le producteur vient également de s’offrir les droits de Kingdom Come: Deliverance auprès du développeur Warhorse Studios, en vue de produire une série ou un film inspiré de l’univers de jeu.

Pour mémoire, Kingdom Come: Deliverance immerge le joueur au cœur Saint-Empire romain germanique (en Bohème) en 1403 : le jeu suit le jeune Henry, fils de forgeron dont le village a été ravagé par les armées de Sigismond de Luxembourg et qui tentera de leur résister.
D’après Erik Barmack, si la licence n’est pas aussi populaire qu’un Witcher par exemple (Kingdom Come: Deliverance s’est vendu à trois millions d’exemplaires), elle n’en repose pas moins sur une solide trame narrative, portée par une identité géographique bien précise et l’histoire universelle d’un héros ordinaire – une histoire « vraisemblable », sans magie ni destin particulièrement hors du commun.
Malgré le contexte sanitaire (qui impose des adaptions dans le processus de production), Wild Sheep Content recherche d’ores et déjà un scénariste et un réalisateur.