Une « expérience en réalité virtuelle » pour accompagner la sortie de Divergente 2

Si la réalité virtuelle suscite l'intérêt des développeurs et la curiosité des joueurs, les technologies immersives trouvent aussi de plus en plus aisément leur place dans l'industrie du cinéma. C'est manifestement l'opinion du producteur LionsGate et du constructeur Samsung, qui imaginent une « expérience en réalité virtuelle » devant accompagner la sortie du film Divergente 2: l'Insurrection.

On s'en souvient, l'année dernière, la saga littéraire de Veronica Roth était adapté au cinéma par Neil Burger : Divergente nous plongeait alors dans le monde post-apocalyptique des roman, divisant l'humanité en cinq castes (les Audacieux, les Érudits, les Altruistes, les Sincères et les Fraternels). La jeune Tris ne trouvait sa place dans aucune d'elle, était donc classée parmi les Divergents et était traquée par un gouvernement autoritaire dirigé par la glaciale Janine Matthews (Kate Winslet).
Le deuxième opus de la série, Divergente 2: Insurrection est attendu dans les salles français le 18 mars prochain et pour accompagner cette sortie, LionsGate s'associe à Samsung pour proposer une « expérience en réalité virtuelle », Insurgent - Shatter Reality à vivre avec le Gear VR (le casque 3D de Samsung utilisable avec un Galaxy Note 4) et distribué d'abord sur Milk VR, la plateforme de contenus en réalité virtuelle de Samsung à compter du 1er mars prochain et avant d'être proposée sur d'autres plateformes.

En attendant de l'expérimenter concrètement, Insurgent - Shatter Reality prend la forme d'une immersion de quelques minutes dans l'univers du film, reproduit à 360° et plaçant le spectateur dans la peau d'un Divergent subissant les simulations mentales de Janine Matthews (elle les confronte à leurs propres peurs et démons internes).
Au-delà du contenu, LionsGate voit surtout dans cette initiative l'occasion de tester « les technologies immersives de réalité virtuelle dernier cri » appliquées au cinéma et de faire montre de son « potentiel en terme de divertissement ». On sait la complexité que représente actuellement la production de contenu VR (les films en réalité virtuelle durent rarement plus de quelques minutes) mais on comprend néanmoins que ces « mini-métrages » posent (peut-être) dès aujourd'hui les bases des longs métrages de demain.