La série Star Wars: The Mandalorian articulée autour de l'émergence du Premier Ordre

Le 12 novembre prochain, le groupe Disney lancera très officiellement sa plateforme de SVOD Disney+ (d’abord outre-Atlantique, puis dans le reste du monde) et pour y attirer les abonnés, le groupe y diffusera des séries originales. L’une des plus attendues est sans doute The Mandalorian, présentée comme la première série en prise de vue réelle inspirée de l’univers de Star Wars.

On le sait, elle doit notamment y suivre les péripéties d’un chasseur de primes mandalorien dans les confins de la galaxie et relater les événements qui se déroulent entre Le Retour du Jedi et Le Réveil de la Force. En d’autres termes, la série doit faire le lien entre la chute de l’Empire galactique et la domination dictatoriale du Premier Ordre.
Dans les colonnes d’Entertainment Weekly, le réalisateur Dave Filoni apporte quelques précisions sur la trame narrative de la série.

Selon le réalisateur, après la chute de l’Empire Galactique, « l’univers n’est pas devenu un havre de paix du jour au lendemain parce que vous avez fait explosé deux Etoiles de la mort. Les rebelles ont gagné et tentent d’établir une République, mais elle ne peut pas s’imposer à tout le monde d’un claquement de doigt. C’est encore le western quand vous passez la frontière et il y a beau y avoir un gouvernement central et quelques marshals, vous avez parfois besoin de chance pour en trouver un.
« En outre, qu’a-t-il bien pu se passer pendant les trente ans qui séparent les célébrations de la défaite de l’Empire et le Premier Ordre ? Dans l’Episode VII, le Premier Ordre ne vient pas d’apparaitre. Ils sont là depuis un moment et ils sont plutôt bien équipés. »
Donc d’une façon ou d’une autre, les choses ne sont pas forcément passées aussi bien qu’elles l’auraient pu pour que la galaxie se retrouve dans cette situation. »

En attendant de découvrir ces événements sur Disney+ en novembre prochain, Entertainment Weekly rappelle que cette même période a servi de cadre à deux romans inspirés de la saga, Star Wars: Aftermath de Chuck Wendig et Star Wars: Bloodline de Claudia Gray. L’un et l’autre évoquent les actions d’anciens cadres de l’Empire menant une guerre froide contre la Nouvelle République afin de poser les bases du Premier Ordre. Et dans le même esprit, pour Le Réveil de la Force, J.J. Abrams indique lui-même s’être inspiré du « Dossier Odessa » – voulant que d’anciens membres du parti nazi réfugiés en Amérique du sud après la seconde guerre mondiale conspiraient pour reconstruire le régime nazi. La série pourrait y piocher quelques-uns de ses thèmes.